Né à Clermont-Ferrand en 1947, Gérard Bocholier gardera de la Limagne de son enfance, pays de sa famille de vignerons, l’empreinte terrienne qui marque sa poésie. En 1971, lui est décerné le prix Paul Valéry, destiné à un poète étudiant. Agrégé de lettres, il enseigne d’abord à Aurillac, puis est nommé professeur en hypokhâgne au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Co-fondateur, avec Pierre Delisle, des cahiers de poésie ARPA, il en est devenu le rédacteur en chef, tout en collaborant à de nombreuses autres revues littéraires, dont La Revue de Belles-Lettres (Genève), Chemin des livres, et La NRF. « La parole du poète se dérobe à tout effet orchestral. Dans la nudité urgente qui fait les morts si proches, aucune place ne peut être laissée aux séductions d’un décor : au point que le réel et l’idéal se rejoignent dans une poésie que l’auteur a lui-même expressément considérée comme exercice spirituel », a écrit Paul Farellier, qui a présenté Gérard Bocholier dans la rubrique « Une Voix, une œuvre » (in Les HSE 32, 2011). À lire : L’Ordre du Silence (Chambelland, 1975), Le vent et l’homme (Rougerie, 1976), L’arbre et la nuit (Rougerie, 1979), Chemin de guet (Subervie, 1979), Liens Rougerie, 1981), Voix secrète (L’Arrière-Pays, 1995), Chants de Lazare (L’Arrière-Pays, 1998), Du feu jeté (L’Arrière-Pays, 2004), Le Démuni (Tarabuste, 2005), La Venue (Arfuyen, 2006), Jour au-delà (Rougerie, 2006), Abîmes cachés (L’Arrière-Pays, 2010), Psaumes du bel amour (Ad Solem, 2010).

Paul FARELLIER

(Revue Les Hommes sans Épaules).

Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules

Dossier : PIERRE REVERDY et la poétique de l'émotion n° 32